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Visite à l’autostadt

dimanche 30 septembre 2001, par Aurelien

Les préparatifs

Nous avons décidé de partir début Septembre (bien pour le peu de monde sur les routes et à l’Autostadt, moins bien pour le temps, pourri pendant tout le séjour...). Il faut s’organiser : qui, où, quand, comment...

Tout d’abord les présentations (c’est vrai, on ne prend jamais le temps de parler de soi :-) ) : Patrice, son frère Pascal et votre serviteur. Grands passionnés de VW et Audi devant l’éternel (nous avons comme point commun entre autre d’être tombés dans la "marmite" à la naissance), la visite de Wolfsburg a été vécue comme un pèlerinage. Tous les "intoxiqués" VW-Audi me comprendront. Bref, cela faisait un an que nous projetions d’y aller, et ce début de mois de Septembre sonne pour nous comme Noël pour les enfants...

Ensuite le trajet : départ : Evreux (Eure-Normandie) ; arrivée : Wolfsburg -> plus de 1000 kms (en faisant un léger crochet par Paris pour prendre Pascal). Oups, moi qui pensait qu’il y aurait 5-600 kms (la géographie de l’Allemagne, je ne me souviens pas l’avoir apprise à l’école).

En vert, notre parcours.

En fait, en venant de Paris, le plus simple est de passer par la Belgique. L’itinéraire est alors enfantin : direction Lille -> Bruxelles -> Liège (en espérant qu’il n’y ait pas de bouchons, arrfff..., j’ai dû la faire dix fois dans la voiture celle-là !). Ensuite, direction l’Allemagne : Cologne -> Dortmund, suivre Berlin (Wolfsburg n’est alors plus très loin). Simple comme Bonjour. Le tout est bien évidemment de ne pas sortir de l’Autoroute. Un mot à propos du péage, bien moins cher qu’un Paris-Marseille. (Eh oui, en plus de laisser certaines portions illimitées question vitesse, les autoroutes allemandes sont gratuites). Donc péage se résumant à 71 francs entre Paris et Lille. En conclusion, pas de prise de tête question itinéraire.

Une fois le chemin assimilé, reste le choix de l’auto. A notre disposition, 4 Golf, rien que ça.

Tout d’abord, une petite Rabbit (GX, 1.5L, 70ch) bien sympathique (5 portes, c’est bien pratique) mais refusée d’office. Pas assez puissante me direz-vous ? Pas du tout, c’est pas ça le problème !!
Le problème, c’est que l’animal (c’est un lapin, il ne faut pas l’oublier) est gourmand, bien plus paradoxalement qu’une GTI... Si c’est pas malheureux ça. Que voulez-vous, ce sont les miracles de l’injection dont elle est dépourvue qui sont responsables.

Restent 3 GTI. 2 série 1 (3 portes et 5 portes, 1800) et une série 2. Là, c’est plus cornélien : d’un côté notre cœur penche pour la série 1, de l’autre côté, la raison (de nos oreilles) nous indique la série 2. 2200 bornes aller-retour, vous voyez ce que je veux dire. Bref, si on veut arriver frais et dispos pour en profiter un max, on n’a pas longtemps hésité (s’il est un terrain où la série 2 se montre plus agréable que la série 1, c’est bien l’autoroute).

Une fois le choix fait, petite révision (vidange, contrôles, pressions de pneus : 2.4 devant, 2.6 derrière, il ne faut pas oublier qu’on est un peu chargé) et on est fin prêt pour le grand départ.

Le départ

Dimanche 9 Septembre, 7h20, une petite photo pour immortaliser le départ. Arrêt à la pompe (52.18 L, appréciable, puisque cela nous fera ravitailler tous les 600 kms environ...), RAZ du MFA, et c’est parti !

Après notre crochet par Paris, remontée vers la Belgique donc, le péage arrive au bout de 355 km. Nous n’en reverrons plus avant notre retour en France.

14h30, nous sommes déjà en Allemagne, malgré une moyenne abaissée suite à notre passage chez nos amis belges. J’avais beaucoup entendu parler des autoroutes belges, éclairées la nuit (pour le coup, à l’heure de midi, c’est loupé !). En revanche, et je ne sais pas si c’est général, mais l’état de la route n’incite vraiment pas à se taper des pointes. Heureusement dans un sens, parce que les limitations sont plus draconiennes qu’en France.

Second arrêt à la pompe. On a fait 665 kms en consommant 50 L. Petit calcul : 7.51 L de conso moyenne. Indication du MFA : 7.6 de moyenne. Pas mal, pas mal...

C’est la première fois qu’elle monte aussi haut ! (la température d’huile aussi d’ailleurs puisque cette dernière dépassera à plusieurs reprises les 120°C...)

C’est la première fois que j’allais en Allemagne. J’avais comme tout le monde entendu parler des limitations de vitesse... illimitées, j’étais excité à l’idée de me taper une "bourre" sans arrières pensées.

En fait, seulement certaines portions sont illimitées, et je trouve cela finalement plutôt bien. En effet, de faire un "galop d’essais" pendant une dizaine de kilomètres a un effet que je qualifierais de "défouloir", sans mettre sa vie (et celle des autres) en danger. Attention, j’en vois déjà qui sourient et qui me rétorqueront qu’à 180 km/h, on ne peut pas être plus en sécurité qu’à 130.
C’est vrai, mais la différence, c’est que 130 km/h pendant 2 heures, moi, ça m’endort. Là, on se fait un petit plaisir, on est concentré (forcément...) et on est bien plus vigilant.

Ensuite, zone limitée à 120, on se "relâche", on repose la mécanique et c’est cool. Pas la peine de se dire "mince, j’aimerais bien me faire une petite pointe", puisque ce sera à nouveau possible peu de temps après...

D’ailleurs, ce qui est remarquable, c’est que dans les portions limitées (donc présentant suffisamment de danger pour l’être), personne ne dépasse les limitations (pourquoi risquer de se faire prendre alors qu’il suffit d’attendre un peu pour rouler vite à nouveau).

Pour résumer, j’ai le sentiment que l’on n’a encore rien compris en France. Je ne veux pas entrer dans des considérations politiques, mais il serait temps de se bouger et de s’inspirer de ce qui se fait de l’autre côté du Rhin (statistiques routières bien meilleures).

15h45, 770 kms : dernière ligne droite : pause kawa, changement de chauffeur et c’est reparti. (Toujours partante la Golf, mince, c’était pas le slogan d’une autre voiture ça ? Peu importe, tous les bons qualificatifs sont valables pour elle !!!)

L’arrivée à Wolfsburg

18h00, 1056 kms, arrivée à Wolfsburg. Ça y est, on y est ! Coup d’œil au MFA : moyenne : 112 km/h, temp. huile : 112°C (tiens, tiens...), conso : 7.8L/100, 11°C de temp. extérieure.

Nous sommes excités comme des puces. Il y a des VW partout. Et quand je dis partout, c’est partout. dingue ! Et pas n’importe quoi, des V5 4motions, V6 4motions, TDI 150, etc...
Bon, c’est vrai que la ville vit pour VW, mais c’est hallucinant. Vous me direz que l’on devait se fondre dans la masse. Et bien pas tant que ça, et nous avons été déçu (ce fut notre seule déception, rassurez-vous).
Je m’explique : on pourrait se dire "chouette, je vais pouvoir rencontrer pleins de série 1 et 2 GTI, d’origine, super état, et tout et tout". Que nenni, on en a vu AUCUNE. Oui, même des série 2. AUCUNE. En fait, c’est comme si toutes les vieilles VW avaient fichu le camp de la ville. Pour preuve, parmi toutes les Passat dernière génération vues, 80% étaient des versions restylées, donc vraiment récentes.

Cette photo là, on y tenait, comme pour dire : "j’y étais !"

De ce côté là, on peut dire que l’on s’est fait remarquer. Aux feux rouges, on pouvait lire dans le regard de certains : " tiens, ça fait longtemps que j’en ai pas vu une comme ça...".

Mais où est-ce que j’ai garé ma VW ?

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à trouver un hôtel. Mais comment faire ?
On n’a qu’à faire un tour à l’Autostadt, il y aura bien quelqu’un pour nous renseigner.

Passage devant l’usine (gigantesque). La photo de gauche montre la centrale électrique (au charbon), qui, si notre anglais ne nous a pas trahi, alimente la ville et l’usine en électricité.
Sur cette vue assez ancienne, on retrouve en premier plan la centrale. L’Autostadt sera construit juste en face de celle-ci, de l’autre côté du "bras" d’eau la jouxtant.

Nous sommes maintenant dans le hall d’accueil de l’Autostadt. Quelques hôtesses sauront bien nous conseiller où dormir.
"Do you speak French ?"
- "nein !!".
Un conseil : si vous ne savez parler ni allemand, ni anglais, n’y allez pas seul. Connaissant encore quelques bribes d’Anglais, on a pu se faire comprendre. On lui demande donc une liste des hôtels de Wolfsburg. (que l’on aura jamais de sa part).
Tout de suite, la gente demoiselle nous demande si nous serions intéressés par le Carlton (construit dans l’enceinte de l’Autosadt). C’est c’la oui, et est-ce qu’il y a un groom pour garer mon A8 ?
Bon, elle est bien gentille, mais il nous faut quelque chose de moins luxueux, on ne vient pas pour faire les beaux ici. Elle va arranger ça. Coup de fil (sûrement à l’une de ses copines) au Global Inn.
"Il y a de la place. Pouvez-vous me donner votre CB, c’est pour reserver...".
Ouhla, ça sent l’arnaque. On va y aller directement, on verra après.
Sur place, on ne peut pas dire que les clients se bousculent. L’hotesse nous annonce les tarifs. On fait les calculs : près de 400 F la nuit, sans les petits dèj. Trop cher, je suis sûr qu’il y a moyen de trouver mieux. L’hotesse nous demande de patienter, le temps de demander par téléphone si elle ne peut pas faire un prix d’ami ! On fixe alors nos conditions (300 F, petit dèj compris). Refus. Au revoir.

C’est pas grave, on va faire le tour de la ville, je suis sûr que l’on trouvera.

La nuit à l’hôtel

Sur la KleinStrasse, un petit hôtel-restaurant, qui ne paye pas de mine, retient notre attention. La patronne, qui parle l’Anglais aussi bien que nous parlons l’Allemand nous montre ses tarifs.
"50 DM (moins de 150 F) par personne, petit dèj compris." Je n’en crois pas mes oreilles. C’est pas possible, les chambres doivent ressembler à des cages à lapin.
En fait, pas du tout, c’est même plutôt coquet et spacieux. Petite visite, c’est bon, on signe où ?

Franchement, 150 DM pour trois personnes, le palier à notre disposition, et petit dèj compris, vous y croyez ? Pour ma part, j’ai eu droit à une chambre simple mais lit double. De quoi reprendre des forces avant la visite du lendemain. Il s’agit du "Goldene Henne". Le TT, il n’est pas à nous. Il restera 2 nuits ici, sans bouger. Rassurant, on peut laisser sa voiture dehors sans appréhension. Des TT, il y en a tellement ici qu’on finirait par être blasé...

En conclusion, on a échappé à une arnaque. Evidemment, l’hotesse de l’Autostadt doit toucher une petite commission quand elle amène des clients à un hôtel huppé. Elle s’est bien gardé de nous donner la liste des hôtels de Wolfsburg. Cette liste, la voici, vous pouvez la télécharger en cliquant ici.

Petite question : où allons-nous diner ? Pourquoi se prendre la tête, il suffit de descendre 2 étages. C’est le fils de l’une des serveuses qui va nous aider, il parle bien l’Anglais. Il nous apprendra entre autre qu’il joue au foot dans l’équipe locale (qui apparemment obtient de bons résultats en ce moment) et que la majorité des visiteurs étrangers viennent, à notre grande surprise, des pays de l’est : Pologne, Russie...

Après un copieux et délicieux repas, la note (un peu salée d’ailleurs, mais dans la moyenne des prix pratiqués ici, c’est à dire un peu plus cher qu’en France), nous arrache un petit sourire : 112 DM. Rappelez-vous : 112°C de temp.d’huile, 112 km/h de moyenne, 112 pure-sangs pour le moteur : c’est un signe !
Bon, c’est l’heure d’aller dormir, demain est un grand jour.

Arrivée à l’Autostadt

L’autostadt ouvre à 9 heures, ça laisse le temps de profiter du p’tit dèj : complet, avec pour ceux qui le désirent, charcuterie comme le veut la tradition !

8h55, sur le parking : une floppée d’Audi comme on n’en voit qu’au salon de l’Auto (et encore !).

De gauche à droite : A8 V8, RS4, S6 break, A3 1.8T 180ch, A6 V6 TDI quattro. La RS4. C’est la première fois que j’en vois une. De près, c’est franchement impressionnant. Les ailes arrière gonflées (les portes AR ont été modifiées), les jantes monstrueuses, les disques de freins tout autant. Sans parler des boucliers avec leurs écopes en forme de nageoires de requin...

Les tarifs

9h00 : achat des passeports. Voici quelques prix : (au 01/09/2001)

Adultes : 24.00 DM / 12.00 Euro
Enfants (6-14 ans) 12.00 DM / 6.00 Euro

Les groupes

à partir de 20 adultes 22.00 DM / 11.00 Euro

Tickets soirée (18h - 20h), remboursé en cas de repas dans l’un des restaurants de l’Autostadt

Adultes / enfants 12.00 DM / 6.00 Euro

Les horaires

du 15/06 au 31/10 9h00 - 20h00
à partir du 1er Novembre 9h00 - 18h00

Pour les restaurants dans l’enceinte de l’Autostadt, les horaires varient (fermetures entre 20h00 et 23h00)

Le Zeithaus

En bas de l’image, l’entrée du "parc". Comme on peut le voir, toutes les marques du groupe VW sont représentées. Ce qui nous intéresse particulièrement, c’est le "ZeitHaus" : la "maison du temps".

C’est dans ce bâtiment que chaque passionné (qui ne cherche pas à s’acheter une voiture neuve) passera le plus de temps.

Le hall d’entrée, gigantesque. Ambiance sympathique avec une musique douce et reposante. Par temps de grande chaleur, les énormes baies vitrées s’entrouvent pour faire un courant d’air. Avec 11°C extérieur, cela ne risquait pas ce jour là !
Vue du hall d’entrée, prise de l’autre côté.

Le Zeithaus, l’attraction principale de l’Autostadt. On aura remarqué les cheminées de l’usine en arrière plan. Cette "maison du temps" regroupe toutes les voitures les plus importantes dans l’histoire de la marque, mais aussi (dans une moindre mesure) l’histoire de l’automobile. Quelle ne fut pas notre surprise d’y découvrir une Ford T, une Austin mini, et même une 2ch. De quoi s’occuper pendant pas mal de temps. Mais ce n’est pas tout. Il y a quelques attractions sur des thèmes variés (conception, moteurs, design...) très ludiques.

On peut par exemple s’amuser à essayer de se faire un record de conso, à bord d’une Lupo FSI. Face à un écran, il faut se débrouiller pour passer les vitesses, accélerer, tout en respectant certaines plages de régime... pas évident !

Alors Patrice, elle te plaît la Lupo FSI ??

Le reste de la visite

Il est 15h00 et il nous reste encore tous les autres bâtiments à visiter. Commençons par la pavillon VW. Une salle de cinéma dans un globe géant, à la manière d’un Futuroscope, nous projette un film où l’on ne voit... aucune voiture ! Nul !
A la sortie, nous avons droit à la Beetle RSI. Bof, de toutes façons on ne le verra jamais dans les rues cet engin là...

Passons au pavillon Audi. Là, c’est un peu mieux. Des animations pour nous présenter l’historique de la marque, le système quattro, etc... avec, comme bouquet final, un spectacle son et lumière où l’on nous assied dans des sièges Recaro (j’en aurais bien pris une paire, moi !) afin de contempler l’Audi Rosemeyer. Impressionnant et bruyant !
C’est ici que l’on fait la connaissance d’un membre du personnel très sympa, qui parle très bien français (études en région parisienne). Une discussion d’une bonne demi-heure, très interessante. Il nous conseille d’aller visiter l’usine, ce que nous faisons de ce pas.

La visite se déroule dans un petit train. Généralement, il faut s’inscrire au moins une heure à l’avance, mais en ces périodes, patienter 5 minutes suffit. Au moment ou l’on "embarque", notre homme revient, tout essouflé : "j’ai quelque chose pour vous !". Il nous tend ainsi à chacun un magnifique livre intitulé : "Audi : La roue du temps". 276 pages, superbe reliure, et en français en plus ! Un bouquin comme celui-là doit coûter dans les 300 francs dans le commerce. On ne savait plus comment le remercier.

C’est donc avec un sourire béat que nous nous dirigeons dans l’enceinte de l’usine, le saint des saints. Malheureusement, interdiction de prendre des photos. Dommage, parce que c’est franchement impressionnant l’assemblage des Golf 4. Dire que c’est ici que nos voitures ont poussé leurs premiers cris. Peut-être même que certains de employés étaient déjà là il y a 20 ans. Quelques coups d’oeil pour trouver une trace d’un vieux poster, cloué ici depuis des lustres, mais pas grand chose à se mettre sous la dent...

On nous explique qu’une passerelle est en train d’être construite pour relier l’usine directement aux tours de livraison. Ainsi, il sera possible pour un client de suivre la fabrication de sa voiture, jusqu’à la livraison juste à côté. Génial, non ?

A notre retour, il nous reste encore à visiter le KundenCenter, sorte de concession VW, en 10 fois plus grand. A l’intérieur, toutes les dernières nouveautés : Passat W8, Golf GTI 25ème anniversaire...

Cette dernière, parée d’un nouveau moteur 180 ch (ou 132 kw, puisque son vrai patronyme est GTI 132 kw), est censée rappeler (ah bon ?), avec quelques accessoires spécifiques, sa glorieuse ainée...
Bon, on ne va pa polémiquer la-dessus. Disons qu’en s’installant à son bord, on peut vraiment dire qu’elle a toujours cette "touch" qui fait qu’une Golf reste une Golf, c’est à dire une auto de qualité, de classe et d’image supérieure à la concurrence.

Il est temps de rentrer. Dernier saut à la boutique pour s’approvisionner en bouquins et en modèles réduits. Là, ça vaut le coup, ces derniers sont en effet moins chers qu’en France.

Le château de Wolfsburg

Le dernier jour est là, il nous reste encore la matinée pour visiter la ville, mais avant il faut régler la note de l’hôtel : "on vous fera de la pub !".
Je ne suis pas sûr que la dame ait tout saisi ce qu’on lui disait. C’est pas grave, peut-être qu’un jour en se baladant sur Internet elle verra l’enseigne de son établissement !

Tout d’abord, direction le château de Wolfsburg. Un rappel historique est nécessaire. La ville de Wolfsburg a été coucoumontée "de toutes pièces" [1] puisque avant 1938, il n’existait rien en ce lieu (si ce n’est ce château, datant du 14ème siècle).
C’est en mai 1938 qu’un sinistre homme a posé la première pierre de l’usine. L’emplacement avait été minutieusement choisi.
Voulant s’inspirer du Fordisme, il fallait absolument qu’elle se situe au bord d’un cours d’eau (le canal Mitteland), afin d’en faciliter l’accès.

Le fameux emblème de la ville, avec son château, son loup et son cours d’eau, repris sur toutes les Volkswagen jusqu’à fin 1980.
Vous aurez reconnu en arrière plan la porte, reprise trait pour trait dans le dessin ci-dessus.
Petite photo pour immortaliser le moment.
Votre serviteur est à droite.
Surprise sur un parking, cette coccinelle etait en état plus qu’honorable.
Ouf, l’honneur est sauve, on a au moins pu rencontrer sur la route une ancienne.
Mais question Golf...

Il est 17h00, c’est maintenant le temps de rentrer.
Sur l’autoroute, RAS, on fonce, on fonce, et on en oublie de jeter un oeil à la jauge : à sec ! Ils ont dû rigoler tous ceux qu’on avait doublé de nous voir rouler à 80.
A la station, la machine indique 55,27 L (pour un réservoir de 55L), il faut le faire, non ?

22h00, traversée de la Belgique. Effectivement, l’éclairage des autoroutes, c’est vraiment bien. Par contre, la qualité de l’enrobé, c’est toujours pas ça...

4h10 : arrivée à Evreux. Un dernier coup d’oeil au MFA : moyenne : 93 km/h, 2242 kms au total, 8.2L de moyenne, 102°C pour l’huile et température extérieure 15°C.

Le périple est terminé. Plein d’images dans la tête. Un sans-faute (si ce n’est le temps qui n’était pas de la partie). On s’est bien marré, les Allemands sont plutôt accueillants (et très disponibles). Il faut savoir qu’à trois, tout compris, cela nous est revenu pour à peine plus de 1000 F chacun (2 nuits passées sur place, repas, entrées, carburant...).

Si vous vous posez encore des questions avant de partir là-bas, n’hesitez pas !

Dernière anecdote : je n’ai pas vérifié le niveau d’huile une seule fois pendant le voyage. Au bout de 2200 kms (dont 2100 d’autoroute "soutenue") , je m’aperçois de mon "oubli". Résultat : seulement 2 mm en moins sur la jauge. C’est quand même de sacrés moteurs...


[1Ce n’est qu’après la guerre que la ville (aux trois quarts détruite) connaîtra son patronyme définitif. Son nom, choisi par les anglais veut dire "ville des loups". Est-ce parce que la région en est peuplée (hypothèse la plus probable) ou est-ce parce que les nazis allaient l’appeler ainsi vis à vis du pseudonyme du dictateur : "Wolf" ? On préférera retenir la première.


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