1984 - Régis (sprint)

La GTI, lors de son achat.

Achetée pour 400 euros avec 201.000 km à un petit garage qui l’avait reprise d’une dame qui l’utilisait été comme hiver sans aucun soin, la peinture était complètement pelée par le soleil, des petites bosses et éraflures un peu partout, normal pour une auto qui a passé toute sa vie dehors et en ville.

Au niveau corrosion, une seule perforation a la jupe arrière, de la taille d ’une piece d’un franc. Après démontage, il s’est avéré qu’une touchette avait déja été mal réparée à l’avant et la carrossier a donc changé les 2 ailes avant et la tole frontale.
Les intérieurs de porte ont été repeints ainsi que l ’intérieur du coffre (Régis a dû se battre pour que les carrossiers protègent toutes les étiquettes constructeur, le plus simple pour eux étant de tout enlever pour gagner du temps...)

Le pare choc arriere et le spoiler avant sont des reproductions de marque italienne qui valent environ 60 euros piece. Qu’en sera-t’il du vieillissement ?

La carrosserie a souffert de son passé "urbain"

L’intérieur est en tres bon état sauf petite déchirure de 3 cm au ciel de toit que Régis va essayer de camoufler.

Les sièges dits "plats" se révèlent bien souvent très résistant comparés aux sièges baquets

Au niveau mécanique, elle était a bout de souffle et presque tout a dû etre repris, sauf la boite de vitesses, l’embrayage et le bloc moteur. La culasse est neuve et actuellement les compressions sont de 3 x 13.7 et une x 13.5 bar.

Les compressions... honorables !

La nouvelle culasse avant passage en carrosserie

Pour l’échappement, après avoir laissé le pot ovale d’origine, Régis a voulu tester le pot rond de la 1600 (comme sur son autre 1800 !) , résultat, aucune différence au niveau performances. Et niveau bruit, petite déception : il sonne a peine un poil plus clair au ralenti et des "pet pet" en retenue... Comme il est sympa de look, Régis le laisse en place, petite entorse a l’origine, tout comme les jantes tôle de golf 2. (mais dont le profil 185/60/14 s’accomode bien avec la ligne de la GTI).

La voiture après restauration... bluffant !

Malgré une restauration entièrement menée par des professionnels, Régis regrette d’avoir à constater que même des gens du métier laissent facilement passer quelques petits défauts... la faute vraisemblablement au travail de plus en plus conséquent que ces artisans doivent abattre... le chômage ne les touchant pas, loin de là...

Régis

Encore une de sauvée. Bravo et merci !