1987 - Julien

J’ai 23 ans et suis un golfiste depuis l’enfance grâce à mon père qui possède une GTi rouge de première génération achetée neuve en 1976, qui, malheureusement est immobilisée depuis bientôt 10 ans suite à une casse du joint de culasse.

Heureusement pour moi, en novembre 1986, il s’est porté acquéreur d’une Golf II GTi Gris Atlas 112ps. Golf dans laquelle j’ai fais des milliers de kilomètres sur la banquette arrière, le siège passager puis finalement conducteur depuis l’âge de 16 ans. Et depuis, j’éprouve un grand plaisir à son volant dans tous mes trajets.

Je précise en effet que j’ai la chance d’être depuis 5 ans le seul conducteur de cette petite mamie musclée discrète, mon cher père ayant depuis évolué vers des véhicules diesels récents pour parcourir d’importants kilométrages...

Grâce à un entretien et à un traitement de père de famille, cette Golf a gardé sa pêche de la première heure et aucune grosse réparation n’est à signaler mis à part le changement du support moteur, de la pompe à eau et de l’alternateur (interventions normales sur ce modèle).

J’ai gardé cette voiture entièrement d’origine jusqu’en juin 2000, date où, pour corriger une prise de roulis un peu excessive en courbe à mon goût, j’ai fait installer des ressorts courts Eibach -35mm qui campent plus la voiture sur ses roues. Depuis, la prise de roulis est largement réduite, ce qui favorise le pilotage et les passages rapides en courbe. Revers de la médaille, le ramasse miette avant (sans utilité si ce n’est esthétique sur cette version GTi sans kit de refroidissement des disques avant comme sur les 16v de l’époque) oblige à être attentif aux proéminents ralentisseurs qui fleurissent dans beaucoup de villes.

L’intérieur a été légèrement amélioré, ainsi, le volant 4 branches a laissé sa place à un 3 branches plus agréables à la prise en main. Etant non fumeur, j’ai enlevé le cendrier de la planche de bord centrale, qui accueille maintenant l’autoradio. L’emplacement d’origine de ce dernier étant occupé depuis 17 ans par 3 manos VDO (pression huile, température huile et voltmètre) installés par mon père. Ce dernier a aussi installé un interrupteur permettant de mette en route manuellement le ventilateur depuis le cockpit, la Golf ayant depuis toujours une facheuse tendance à surchauffer dans les embouteillages parisiens.

Voilà pour les interventions faites sur cette GTi, on est loin d’un traitement tuning qui dénature les autos aujourd’hui. Je suis très content de cette vieille mamie qui possède encore un moteur utilisable partout dans les tours. Ainsi, reprendre à 60 km/h en 5ème n’est pas un problème et je ne vous parle pas de la consommation qui est très raisonnable, chose importante à mes yeux. Je me surprends à descendre en dessous des 6.0 l/100 à un peu plus de 80 km/h... Et avec 146.000 kms au compteur, j’espère la garder encore longtemps.

Julien

Bravo pour les photos et pour avoir su conservé les charmes cette GTI "petits pare-chocs - rétros reculés". Elles commencent à se faire très rare dans cet état.