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Présentation

lundi 18 octobre 2004, par Aurelien

La GTI G60 représente en quelques sortes le summum des GTI. Elle marque la fin de carrière de la série II un peu de la même façon que la 1800 en 1983 avec la série I. D’ailleurs, toutes marques confondues, c’est un peu la dernière GTI digne de porter ce sigle.
Elle est apparue en Février 1990, alors que la mode des petites sportives commençait à faire place aux véhicules de loisir (4x4, puis monospaces...).

Le pédigré de cette GTI est écrit en rouge.

Malgré tout, dix ans après, la G60 a toujours autant de succès auprès des amateurs. Grâce à son compresseur, la puissance du 1800 (toujours en 8s) fait un bond de 112 à 160 ch. Les performances sont de tout premier ordre avec le 0-100 km/h en 8.3 s et 216 km/h en pointe (c’est à dire un bon 230 au compteur !).

Il faut bien noter que l’agrément du compresseur G60 est un peu particulier. A la différence du turbo, qui donne l’impression de se déclencher à partir d’un certain régime, la plage de couple du compresseur est plus large (c’est à dire qu’il est efficace à tous les régimes). Cela vient du fait qu’il est entraîné en permanence par le vilebrequin. En contrepartie, la pression de suralimentation est plus basse. Et oui, on peut pas tout avoir non plus !

Le monogramme apposé sur la calandre.
Bizarrement, pas de "GTI" sur la calandre, comme sur ses grandes soeurs...

Lorsque le G60 est apparu pour le première fois chez VW, c’était sous le capot du Corrado. A l’époque, les commentaires à propos de ses performances étaient assez mitigés. En effet, à cause d’une boite de vitesse bien trop longue (7CV...), les performances étaient assez quelconques. Déception.
Puis est apparue la Rallye. Re-déception. Mal incriminé : le poids excessif de la bête.
Ce coup-ci, avec 100 kg de moins et une boite "aux oignons", la GTI G60 va remettre les pendules à l’heure.

Encore une fois, face aux concurrentes, la GTI sort du lot. Même si ce n’est pas forcément la meilleure dans certains domaines (certains trouvent sa tenue de route pas encore assez sportive, d’autres auraient aimé des performances encore plus explosives à l’image de la polo G40, on va y revenir...), elle reste une fois de plus la référence, grâce à ce qui a fait le succés de la Golf : l’homogénéité. Aucune autre voiture de sa catégorie ne peut revendiquer une telle qualité de fabrication, une telle image de marque...

Comme pour la 16s, la clé est spécifique au modèle.

La G60 n’a aucun réel point faible, elle est bien partout. Pour en avoir essayé quelques-unes, je peux dire que je l’ai trouvé bluffante sur plusieurs points : tout d’abord le freinage, qui n’a rien à voir avec celui d’une GTI "normale". Ensuite les reprises en 2nde et 3ème : on est tout simplement catapulté en avant, c’est ça l’agrément !

En revanche, et en toute objectivité, je n’ai pas retrouvé les sensations que l’on pouvait éprouver à bord d’une Polo G40.
Petit rappel, le compresseur est d’abord apparu chez VW pour la première fois dans la Polo en 1988. C’était un vrai petit monstre, avec ses 115 ch et son petit moteur débordant de couple, elle laissait (et laisse encore !) tout le monde derrière au feux rouge. Malheureusement, le chassis n’arrivait pas à suivre et dès le premier virage venu, c’était le tout droit assuré...
La Golf G60 ne donne pas du tout la même impression, alors que son chassis, lui, est à la hauteur !
Ca pousse fort, mais ce n’est pas aussi grisant qu’à bord de la Polo. En fait, et ça a été dit et redit à l’époque dans la presse, le G60 n’a pas été aussi bien réussi que le G40. Si vous avez l’occasion d’essayer la Polo G40 un jour, foncez !

Voilà, refermons ce chapitre sur la Polo (elle avait quand même bien le droit à ça, la fourmi !) pour se consacrer sur les différences entre la G60 et la GTI 8s :

MECANIQUE

Freinage Disques avant de plus grand diamètre:280 mm (au lieu de 239) [1]
Boite de vitesse Rapports de pont et de boite (4ème et 5ème) plus longs, commande de boite par cable (au lieu de tringlerie) [2]
Suspension Ressorts et amortisseurs spécifiques (suspension plus dure et abaissée de 20 mm à l’avant et 10 mm à l’arrière)
Embrayage Diamètre augmenté
Les disques de frein en 280 remplissent bien la jante !

EXTERIEUR

Le tunnel de passage d’échappement est modifié, à cause du catalyseur.
La console centrale s’en voit modifiée (moins haute)
Extensions d’ailes Plus large à l’avant comme à l’arrière
Jantes Aluminium (les mêmes que la Rallye) [3]
Sigles Petit sigle G60 sur la calandre et en dessous du GTI à l’arrière
Pare-Brise Collé et non pas fixé (participe à l’amélioration de la rigidité de la caisse)
Le pare-brise, contrairement aux autres GTI, est collé.
Afin de participer à la rigidité de la caisse.
Les extensions d’ailes sont plus larges.
Ici à l’avant.
Les extensions d’ailes sont plus larges.
Ici à l’arrière.

INTERIEUR

Peu de différences, si ce n’est le compteur gradué jusqu’à 260 au lieu de 220 (compte-tour inchangé) et la moquette spécifique pour certaines (sur celles que j’ai pu voir, il s’agissait de tapis fixés à l’aide de boutons-pression, comme sur les anciennes Mercedes Classe E).

EQUIPEMENT

- Direction assistée
- ABS (non déconnectable)
- AntiPatinage (EDS) en option


[1pareil que sur une golf 3 VR6... A noter l’impossibilité de monter des jantes de 14 pouces. Il a d’ailleurs existé en Allemagne des jantes tôles en 15 pouces (pour pneus hiver) reprenant le dessin de celles en 14 pouces, très sympa

[2A signaler des reprises en 4ème et 5ème moins bonne qu’avec une GTI 112 ch, eh oui...

[3En option : les BBS de l’Edition One avec des pneus en 195/50/15.


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